Nangaye de Kergane

À PROPOS

Nangaye de Kergane, une jument hors des standards !

Cette petite jument alezane aux crins lavés aura défié tous les aprioris et attirés tous les regards. L’histoire avait pourtant mal débuté et aurait même pu être tragique. Jeune jument, Nangaye de Kergane passe un postérieur à travers la porte de son boxe. Elle en gardera des séquelles durant de nombreuses années avec un postérieur gonflé mais aucune douleur et dès que son éleveur la mettra sur les barres, il réalisera qu’il tient là une jument très qualiteuse. Si Louis Meunier a l’habitude de faire porter toutes ses jeunes juments, il décidera de faire quatre transferts d’embryons avec cette pépite tous par L’arc de Triomphe.

La Selle Français fait alors une rencontre déterminante dans sa carrière : Alexandra Rantet commence à monter pour l’élevage de Kergane et découvre Nangaye de Kergane avec qui elle effectue les premiers sauts montés de la jument. Une véritable histoire d’amour est enclenchée. La cavalière fera l’acquisition quelques mois plus tard de la moitié de la jument. A 7 ans, alors que les offres commencent à devenir intéressantes, Louis Meunier décide qu’il est temps de vendre la jument … mais sa cavalière décide que le moment n’est pas encore venu de laisser filer sa pépite et achète la seconde moitié de jument avec l’aide de ses beaux-parents. Le couple continue son chemin qui le mènera jusqu’au Grand Prix internationaux avec une victoire dans le Grand Prix 2* de Challans  puis la victoire dans le Grand Prix 3* de Dinard ! Cette fois, ce sera la dernière sortie commune du couple, le temps des adieux est arrivé même si entre temps l’alezane a offert sept produits dont quatre femelles à l’élevage toujours pas transfert d’embryons.

Nangaye de Kergane rejoint le haras de Hus pour évoluer avec Kevin Staut. Le couple trouve rapidement ses marques. Pour ses débuts en 5*, Nangaye prend la 9^ème place du Grand Prix de Bordeaux. Le couple termine également 4^ème d’une épreuve majeure du CSI3* de Neuchatel-Hardelot et marque les esprits avec un parcours somptueux de le Grand Prix du CSIO5* de La Baule malheureusement pénalisé par une faute sur l’ultime obstacle du parcours. C’est malheureusement déjà la fin de l’idylle qui n’aura duré que six mois ! Les routes de Kevin Staut et du haras de Hus se séparent.

Edouard de Rothschild fait alors l’acquisition de la jolie alezane qui évoluera désormais avec Luciana Diniz en étant rebaptisée Lady Lindenhof. Une nouvelle fois, la jument se montre performante avec de nombreux résultats sur les plus belles pistes du monde tel Genève, Doha, Bordeaux, Miami mais aussi Aix la Chapelle où le couple prend la seconde place du Prix de l’Europe avant de profiter d’une retraite bien méritée au haras de Meautry.

Entre temps, les produits de Nangaye ont eux aussi débuté la compétition.  Sangali de Kergane (L’arc de Triomphe) évoluant sur le circuit français alors Souad de Kergane (L’arc de Triomphe) évoluera en épreuves junior et deux étoiles sous couleurs italienne alors que Cold Paradise Flamingo (Baloubet du Rouet) continue sa carrière aux Etats-Unis.

Les qualités aussi impressionnantes que son style auront rendu Unladylike (Campo Flamingo Z), l’un des produits les plus emblématiques de sa mère évoluant jusqu’en Grand Prix 2* mais stoppée en plein élan par une gourme détectée tardivement qui l’empêchera de continuer sa carrière sportive. C’est finalement sa propre sœur, Airelle Flamingo, qui brillera d’abord avec Pénélope Leprévost avant de suivre les traces de sa mère en rejoignant Luciana Diniz avec qui elle prendra notamment la 5^ème place du Grand Prix de Sharjah ! L’histoire entre la famille de Nangaye et la portugaise n’est pas prête de s’arrêter puisque Geneva Flamingo, petite fille de Nangaye, vient de prendre ses quartiers dans ses écuries alors que les produits des deuxièmes et troisièmes générations seront bientôt en âge de s’illustrer à leur tour sur les plus belles pistes du monde.

PEDIGREE